Randonnée sur l'estran en baie de Morlaix et soupe au sarrasin, cocos de Paimpol et lard fumé
Soit une belle bande d’amis partis dès potron minet, croquenots chaussés, pour une belle randonnée entre ciel, terre et mer au fil de l’estran en baie de Morlaix : Locquénolé et la plus ancienne église du Finistère, Le Dourduff-en-mer et ses marins de yacht légendaires, les propriétés d’armateurs dans les pas de Corbière, la rivière de Morlaix qui rencontre la Manche au château du Taureau… De retour, éreintés et ravis, on s’attable tous ensemble, l’estomac dans les talons. So...nner alors vigoureusement du tocsin pour convoquer les convives au partage de cette généreuse soupe qui pourra constituer un plat complet: soupe de cocos de Paimpol, légumes d'automne, blé noir torréfié et lard fumé...
Accompagner le tout d’une ventrée de bonne humeur et d’un bon cidre fermier bio. Une belle compote de Germaine de Brasparts et pain d'épices aux noisettes et aux pommes constituera un dessert parfumé, soyeux et acidulé. Et après une soirée en chansons, autour du poêle qui ronronne, accordéon diatonique et répertoire improbable, zou ! au lit !
Pour 8 randonneurs affamés, rassemblés autour de la cheminée
750 gr de cocos de Paimpol non écossés
2 poireaux de taille moyenne bio
2 panais bio
2 carottes bio
2 oignons rosés de Roscoff bio
2 gousses d’ail rose de Lautrec
Quelques queues de persil plat
Une branche de thym frais
Une branche de romarin
100 g de poitrine fumée au poivre
100 g de graines de sarrasin bio
Crème liquide
Persil plat bio haché
Sel de Guérande
Poivre noir du moulin
Dans un premier temps –par exemple la veille-, précuire les cocos de Paimpol. Les écosser, les rincer sous l’eau fraîche. Peler, laver et couper en cubes les oignons, les carottes et les panais. Peler et écraser du plat de la paume (ou à l’aide d’une lame de couteau) les gousses d’ail. Laver et émincer les poireaux. Placer les légumes dans une cocotte à fond épais couvrir largement d’eau et déposer les aromatiques lavées (queues de persil et de coriandre, branches de thym et de romarin). Ne pas saler et placer sur le feu. Lorsque démarre une petite ébullition, baisser le feu pour faire cuire les cocos à feu doux (environ 90°) pendant 30 à 40 mn. La cuisson douce permet aux cocos de rester entier et donc de ne pas éclater. Ajouter de l’eau au fur et à mesure : les légumes doivent toujours être recouverts de liquide. Eteindre le feu et laisser reposer.
Le jour de la grande randonnée, lorsque les randonneurs éreintés et ravis se succèdent sous la douche et sirotent un thé brûlant, remettre la cocotte de cocos sur le feu. Laisser cuire à feu doux une trentaine de minutes. Pendant ce temps, faire griller les graines de sarrasin dans une poêle à sec jusqu’à ce que les graines roussissent légèrement. Elles seront torréfiées à feu doux à moyen en une dizaine de minutes. Surveiller la couleur : il faut éviter aux graines de sarrasin de brûler. Les verser alors au beau milieu des cocos et laisser cuire 15 minutes sur feu doux. Saler avec la légèreté d'une sirène (car les lardons s'en chargeront).
Dans la poêle qui a servi à la torréfaction du sarrasin, faire dorer la poitrine détaillée en lardons.
Ajouter alors les lardons grillés à la soupe, poivrer avec beaucoup d’élan et verser en soupière.
Sonner alors vigoureusement du tocsin pour convoquer les convives au partage de cette généreuse soupe qui pourra constituer un plat complet. Pour les plus gourmands, proposer en saucière de la crème fraîche crue et bio et dans un petit bol du persil plat haché.
Accompagner le tout d’une ventrée de bonne humeur et d’un bon cidre fermier bio.
Une belle compote de Germaine de Brasparts constituera un dessert parfumé, soyeux et acidulé. ET après une soirée en chansons, accordéon diatonique et répertoire improbable, zou ! au lit !