Qu’est-ce qu’un arbre remarquable ?
Ce peut être un arbre d’élite que sa taille ou sa forme distingue de tous les autres. C’est aussi l’arbre consacré par une histoire et qu’une collectivité humaine reconnaît comme un élément du patrimoine. Il peut s’agir d’un arbre isolé, d’un alignement, d’une allée ou d’un arbuste.
L’arbre - ou le groupe d’arbres - est remarquable : par son caractère morphologique particulier : arbre creux, fastigié, panaché, à double tronc, ou tout simplement « beau » comme ici ce châtaignier de Plougasnou; par son âge, impressionnant s’il est vieux; par ses dimensions; par sa rareté, dans sa région ou parce qu’il est menacé de disparition : un arbre, banal il y a quelques années, peut être remarquable aujourd’hui; un arbre exotique est remarquable en Bretagne sauf s’il est de plus en plus planté, donc banalisé. Un arbre forestier peut être remarquable hors de son contexte, et inversement ; par sa situation géographique, comme repère (entrée de bourg, place de village, amer…) ; par son histoire : commémoratif d’un événement exceptionnel ou lié à des personnages célèbres, à des croyances ou des légendes, l’arbre inspirateur d’une poésie, lieu d’écriture d’un écrivain connu (le chêne d’Anatole Le Braz), l’arbre peint par un artiste célèbre, l’arbre témoin de la vie locale ou d’une histoire familiale ; parce qu’il est un refuge privilégié : l’arbre, en offrant abri et nourriture à certains animaux, constitue un maillon important de l’écosystème (invertébrés, chauve-souris…)
Ou encore, parce qu’il sera remarquable demain… Donc, nous, on a planté des pépins de pommes Germaine de Brasparts dans le verger l’année dernière. Ça compte ?
ou encore l’excellent site : http://www.philippemorize.com/
Pour de 20 cm de diamètre environ ou trois tartelettes:
50 gr de farine de blé noir complète
50 gr de farine de froment
60 gr de beurre demi-sel cru
Un joli jaune d’œuf
200 gr d’andouille de Guéméné
¾ d’un Sant-Eneour (fromage au lait de vache Bretonne pie noir de Gaby et Véronique Le Hir de la Ferme du Kleuz, sur le marché de Morlaix)
20 cl de lait entier cru de vache Bretonne pie noir (même provenance que le fromage !)
1 œuf du poulailler
400 gr de couge butternut
Poivre du moulin
Peler, épépiner, couper en cubes la courge et la disposer sur une plaque à pâtisserie recouverte d’un papier cuisson. Poivrer généreusement et arroser d’un filet d’huile. Enfourner à 180°, chaleur tournante pour une trentaine de minutes. La courge doit être rôtie et fondante.
Préparer, à la main ou au robot-pâtissier, la pâte : mélangez le beurre froid avec les farines puis ajouter le jaune d’œuf et environ un petit peu d’eau (deux à trois cuillères à soupe) jusqu’à ce que la pâte forme une boule souple.
Préchauffer le four sur 180°, chaleur tournante.
Abaisser la pâte en disques et foncer trois moules à tarte (ou cercles) préalablement beurrés.
Peler l’andouille et écroûter le fromage. Les couper en petits cubes et répartir sur les fonds de tarte.
Au mixer, réduire la courge en purée, ajouter la muscade, l’œuf puis le lait et mixer.
Verser l’appareil obtenu sur le mélange andouille/fromage à hauteur.
Enfourner pour trente minutes sur 180°, chaleur tournante.
Au moment de servir, démouler délicatement et arroser d’un filet d’huile de courge et parsemer de graines de courge torréfiées. Accompagner d’une petite scarole craquante au coin du feu !