Un riz au lait vanillé soyeux, une sublime parole de Nasr Eddin Hodja et un poêle qui ronfle...
« Un jour Nasr Eddin Hodja fut invité à un repas de noce. Il s’y rendit habillé normalement, mais personne ne fit attention à lui. Vexé, il retourna chez lui, mit une belle fourrure et rentra à nouveau dans la salle. Cette fois on le traita avec grands égards, on le fit asseoir à la table principale et on le servit copieusement.
Nasreddin prit alors un pan de sa fourrure, le mit dans son assiette et dit :
- Mange, ma fourrure, mange.
Les convives furent intrigués :
- Mais, Hodja, que fais-tu ?
- Puisque tous les égards sont dus à ma fourrure, il semble juste qu’elle aussi participe au festin. »
Eloge de la simplicité donc avec un petit bol de riz au lait vanillé…
Pour 4 à 6 bols de riz au lait vanillé crémeux et soyeux :
Un litre de lait entier cru et bio de vache Froment du Léon
200 gr de riz rond bio
Une demi-cuillère à café de graines de vanille Bourbon de La Réunion
80 gr de sucre de canne complet bio
Jeter le riz en pluie dans une grande casserole d’eau bouillante et laisser bouillonner à feu moyen pendant cinq minutes. Cette pré-cuisson permet d’obtenir un riz uniformément cuit et non collant, gorgé de lait, du sucre complet aux légers parfums de réglisse et des fragrances subtiles de la vanille. Egoutter le riz et le plonger dans une casserole avec le lait et la vanille.
Amener à douce ébullition en prenant son temps… Remuer à la cuillère en bois de temps à autre en poursuivant la lecture de « Sublimes paroles et iodioties de Nasr Eddin Hodja » aux éditions Phebus. Laisser cuire tout doucement pendant une bonne demi-heure…
En toute fin de cuisson, ajouter le sucre de canne en pluie et poursuivre la cuisson une poignée de minutes. Le sucre doit avoir dissous, épousé le riz, le lait et la vanille.
Verser le riz au lait dans des coupelles ou de petits bols. Servir tiède ou froid avec une petite cuillère de caramel au beurre salé pour les plus lichous. Idéal en brunch avec un thé brûlant ou un café ou en collation dominicale auprès du poêle qui ronfle doucement, le temps de faire une partie de mah-jong.