Champignons géants farcis et rôtis à la noisette, à la sauge et au chèvre

Dans son célèbre roman Voyage au centre de la terre (1864), Jules Verne plonge ses personnages d’explorateurs dans un monde souterrain où ils découvrent une forêt de champignons gigantesques "Ce n’est qu’une forêt de champignons, » dit-il. […] Je savais que le «Lycoperdon giganteum» atteint, suivant Bulliard, huit à neuf pieds de circonférence ; mais il s’agissait ici de champignons blancs, hauts de trente à quarante pieds, avec une calotte d’un diamètre égal. Ils étaient là ...par milliers ; la lumière ne parvenait pas à percer leur épais ombrage, et une obscurité complète régnait sous ces dômes juxtaposés comme les toits ronds d’une cité africaine."

Apprêtons ces géants, farcis à la sauge, à la noisette torréfiée et au fromage de chèvre. Après un petit passage au four, servis à la cantine du Gouezou, (un filet de miel peut s'inviter langoureusement sur les géants farcis et rôtis). On les engloutit sans difficulté!

 

Pour 4 personnes

8 gros –très gros- champignons de Paris bio

1 brique de chèvre affinée de chez Emmanuelle (Chèvres Folles, marché de Sizun)

4 cuillères à soupe de poudre grossière de noisettes du jardin torréfiées

Deux branches de sauge officinale du jardin

Poivre du moulin

Une belle échalote grise

Huile d'olive

Miel de châtaignier ou de blé noir

 

C’est simple ! Brosser les champignons. Réserver les têtes dans un plat huilé.

Préchauffer le four sur 180°, chaleur tournante.

Dans le bol du robot-mixer, placer les pieds de champignons nettoyés, le fromage et l’échalote, le tout grossièrement coupé en morceaux pour faciliter le travail du robot. Débarrasser dans un saladier : ajouter le poivre, les feuilles de sauge très finement ciselées et la poudre de noisette. Bien mélanger et garnir les chapeaux. Arroser d'un filet d'huile d'olive et de miel.

Enfourner pour une vingtaine de minutes. Servir en entrée avec une petite salade croquante ou à l’apéritif (dans ce cas, utiliser des champignons plus petits, de la taille, une fois cuits, d’une bouchée).